"Agir de manière responsable"
est préférable à
"prétendre prendre ses responsabilités"
Résumé du résumé : la FFVL impose, en violant les Lois, une mesure annoncée dangereuse à ses compétiteurs, et suivie de résultats dramatiques.
Comme le montre les 2 figures suivantes, la sécurité, et particulièrement celles des compétitions parapentes, dépend essentiellement du comportement des individus. Que pourrait-il donc se passer, en dehors d'un désastre, si on encourageait la prise de risques de la majorité d'entre eux?
En limitant l'écart de performances entre les
parapentes en retirant les VNH des compétitions, les Benintende,
Gensac, ... ont exactement fait cela! Cela a été constaté dès la
première compétition. Où était le suivi d'une telle dangereuse
mesure?
La catastrophe était annoncée, elle a eu lieu dans tous les pays où cette mesure a été mise en place.
Pourtant, ils ont reçu les bonnes
informations qu'ils ont délibérément ignorées. Pire que cela,
ils les ont même combattues, ils ont aussi rejeté les solutions
alternatives, raisonnables et elles légales contrairement à la leur, persistant dans leur folle
et destructrice entreprise pour les pilotes!
Quand Véronique Gensac qualifie, au sein du CD, de manipulation un rapport où est démontré l'influence de cette irresponsable mesure, que cherche-t-elle à faire à part cacher les dangers de leur décision, leur négligence, leur incompétence, leur culpabilité ?
En agissant avec un peu de prudence, ou en conformité des Lois et des règlements, des vies auraient été épargnées en France et ailleurs, car beaucoup auraient copié la nation leader au monde.
A vouloir satisfaire les désirs du président Bénintende, ces dirigeants ont mis la FFVL, M.BENINTENDE et eux même dans une situation juridique difficile pour non-respect de leurs obligations de prudence et diligence (article 121-3 du Code Pénal).
Les sceptiques se demanderont où est le débriefing de cet échec? Pourquoi n'y-a-t-il pas une analyse de cette catastrophe et un retour d'expérience.
Comment la FFVL pourrait-elle continuer à être
représentée par les pires dirigeants du monde sportif, ceux qui ont
sacrifié et mis en danger leurs athlètes pour juste éviter la
démission de leur président?
Quelques rappels:
En communication de crise, si on a rien à se
reprocher, on fait une réponse factuelle, point par point en
s'appuyant sur les lois et règlements, sinon ...
Un règlement sportif a une valeur contractuelle, il ne peut pas être modifiée durant sa validité en dehors d'un cas de force majeure ce que n'est pas un soit-disant problème juridique.
La FAI bannit les VNH des FAI1, mas pas des autres compétitions, elle demande d'examiner leur impact sur la sécurité, et éventuellement de les bannir.
Un mois avant d'interdire les VNH des compétitions, le CD de la FFVL concluait : "Il ressort des statistiques fédérales que la présence de Voiles(parapentes) Non Homologuées (VNH) en compétition n’est pas un facteur déterminant pour ce qui est de la sécurité et des accidents. Ceux qui en utilisent n’ont pas plus d’accidents que les autres."
En quoi, le problème des FAI1 serait un problème de parapentes alors que sont les mêmes partout?
FAI/CIVL : "Today, all parties agree that running Category 1 competitions with EN gliders only has not solved anything safety-wise or fairness-wise. More, it has created new problems, the corruption of the EN scheme being not the least. How should these problems be solved?"
Ces dirigeants continuent à ne pas vouloir répondre aux questions sur la légalité de leur mesure, que ce soit selon leurs obligation de prudence, du code du Sport ou même du règlement fédéral. Pourquoi? Où est la transparence sur un si important sujet?
Envers et contre tout, ils avaient:
Inaptes à comprendre les enjeux, incapables d'identifier les priorités et à réunir les bonnes compétences, les dirigeants du bureau FFVL, avec à leur tête Mme Véronique Gensac et le DTN Yves Goueslain, ont confondu leurs désirs personnels avec les intérêts de la fédération et de ses pratiquants. De manière insensée, ils se sont mis dans une situation sans issue, et ont refusé d'en sortir à moindre mal à chaque fois que l'occasion leur a été présentée. Pouvaient-ils faire pire?
Mme Véronique Gensac avait osé déclarer en réunion de la CCPP qu'ils(le BD) avaient jugé le coût acceptable pour les compétiteurs. Parlait-elle seulement des 1 à 2 mois de salaire pour chacun d'eux? Et le Droit dans tout cela? Incluait-elle aussi le coût humain?
Est-ce que suivre aveuglément la recommandation du FAI/CIVL diminuait les risques juridiques du Président et de la FFVL? Compte-tenu de la loi sur la responsabilité pénale des dirigeants, cela dépendait de son effet sur la sécurité globale des compétiteurs. Evaluer, avec rigueur, sa pertinence et son impact s'imposaient donc.
Le problème revenait à répondre à: "Quel sera l'impact probable d'une interdiction brutale des VNH sur la sécurité générale des compétitions? Positif ou négatif?"
Peut-on croire que les juristes qui ont aidé la FFVL aient manqué ce point fondamental? D'ailleurs, n'est-ce point ce que suggère le Président du CIVL, le 11 juillet 2011?
Dear Delegates,
In view of Jean’s mail and his description of Competition Class paragliders as “incriminated”, I would to make it clear that CIVL has suspended the certification of this class of paraglider from our 1st Category events and recommended that you review their use in racing tasks because questions have arisen over their safety which we do not have answers to at this time.
We are not currently in a position to make a final judgement on their use in our sport for competition flying nor have we commented on their use for other purposes such as recreational use or record attempts.
John Aldridge, President, CIVL
Dans ces conditions, il n'était pas envisageable de ne pas tenir compte des nombreux risques signalés et liés à une telle interdiction. Et, encore moins de se précipiter, d'autant que les VNH restaient autorisées en FAI2.
la force majeure, selon la définition classique qui en est donnée, est un événement qui se caractérise par trois éléments : son extériorité, son imprévisibilité et son irrésistibilité...
Extrait de la Cour de Cassation
Vu que le Président du CIVL n'interdit pas l'usage des VNH dans les FAI2 et laisse le choix aux fédérations, on peut difficilement dire que cette recommandation est irrésistible. Vu la fréquence des accidents mortels en FAI1, le caractère imprévisible est difficile à voir. En quoi cette décision est extérieure alors qu'elle aurait pu être légalement, sur le fond et la forme, combattue par la FFVL?
Ce n'est donc pas un cas de force majeure => une telle modification du règlement en cours de saison n'est donc pas possible.
Entités | Nb de vols moyen /an | Accidents mortels |
---|---|---|
Les FAI1 apparaissent comme avoir un problème spécifique! | ||
FAI 1 (catégorie 1) |
600 |
1 tous les 1200 vols |
FFVL | 5400 |
0 pour les 32000 derniers vols |
PWCA (COUPE DU MONDE) |
2400 (hors pré-coupe du monde) |
1 pour 48000 vols en 22ans |
Le CIVL (FAI) est essentiellement une entité politique qui est très loin d'avoir les compétences et l'expérience de la CCPP. Or, pour un tel problème, on doit s'appuyer sur ceux qui sont la référence : la France, par son nombre de compétiteurs, de compétitions et son accidentalité est le leader incontestable.
Suivre les recommandations, sans même vérifier leur efficacité, de la FAI, incapable d'assurer la sécurité de ses compétitions année après année, n'est pas faire preuve de diligence! Normalement, on copie ce qui marche, ce qui a fait ses preuves.
Comment pourrait-on bousculer l'équilibre des autres compétitions alors que seules les FAI1 souffrent d'un problème récurrent. Est-ce bien raisonnable de faire un changement d'une telle ampleur alors que des solutions plus sûres, bien moins coûteuses et acceptables existaient?
Un règlement sportif a une durée contractuelle, et seul un cas de force majeure peut permettre de le modifier de manière unilatérale dans cette période. Un changement de réglementation internationale n'en est pas un, mais peut être pris en compte à la saison suivante.
Le Code du Sport stipule que les rèclamations sportives doivent être traitées par des commissions indépendantes. Les Présidents Bénintende et Pouleau ont refusé de manière délibérée de le faire ce qui constitue un manquement grave à l'honneur, à la probité, à la loyauté, à la correction dans le cadre de l'exercice de l’activité et non-respect du Code du sportif cité dans le Règlement Disciplinaire fédéral!
Sur la forme, selon le règlement intérieur de la FFVL, seule la CCPP est apte à modifier le règlement sportif. Extrait du règlement intérieur à propos des commissions compétitions
Ces commissions sont chargées :
• d’élaborer, dans le respect des dispositions législatives et réglementaires applicables, les règlements sportifs relatifs aux compétitions organisées dans les disciplines dont la fédération a reçu délégation par le ministre chargé des sports et de les soumettre à l’approbation du comité directeur ;
En dehors des cas d'urgence, les commissions statutaires proposent et rédigent les règlements en rapport avec leur compétence. Le CD valide ou non ses choix et exerce donc une sorte de contrôle-vérification.
Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.
Dans le cas prévu par l’alinéa qui précède, les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer.
extrait de l'article 121-3 du code pénal
Ce type de délit peut être sanctionné avec une peine d'emprisonnement.
Le règlement disciplinaire de la fédération reprend ces obligations avec notamment "toute imprudence, négligence, inattention, maladresse, inobservation des règlements, relative à la pratique du vol libre et plus généralement sur tous les faits susceptibles de porter atteinte à la sécurité.".
Avec trois accidents mortels dans les 6000 vols qui suivent cette brusque interdiction, les compétitions parapente FFVL ont vécu, et de très loin, leur période la plus noire!. Les possibilités de poursuite ont augmenté d'autant: le Président et la FFVL sont donc dans une situation juridique, notamment pénale, bien plus inconfortable aggravée très probablement par des manquements et des fautes. Et, accessoirement la fédération reste, entre autres, redevable de préjudices financiers importants.
Où est la diligence, la prudence dans leurs actions?
Alors qu'il fallait évaluer les conséquences d'une telle interdiction, le Bureau Directeur a préféré recourir aux conseils d'un avocat, plutôt qu'à ceux d'un laboratoire travaillant sur la sécurité dans le sport tel que le conseillait un RRCCP. Le BD a même jugé qu'il pouvait se passer des services des plus compétents de la fédération sur ce sujet, à savoir les membres de la CCPP, et ne pas tenir compte de leurs avertissements, ni de ceux des compétiteurs alors qu'ils auraient dû y répondre formellement pour prouver qu'ils avaient fait preuve de prudence. Le bureau directeur, à moins qu'il ait jugé que le risque était acceptable pour les compétiteurs, a probablement considéré qu'il maîtrisait un si délicat sujet pour lequel ses membres n'avaient ni formation, peu de connaissances et de compétences. Ont-ils d'ailleurs fait l'effort de s'informer?
On peut sérieusement en douter vu l'obscurantisme auquel les "opposants"ont été confrontés. Ces dirigeants ont même promu cette interdiction comme davantage de sécurité! Sur quels éléments? Sur leur croyance? Même si cela avait été le cas, c'est l'inverse qu'il fallait faire comme à l'image du spot TV de la sécurité routière où on voyait un motard échappé aux dangers de la ville pour se "planter" sur une route déserte de rase-campagne.
Sur de tels cas, peut-on se passer de l'avis des pilotes, eux qui subiront les conséquences? Ceux des sports mécaniques sont consultés car ils assument les risques au final.
Vu les éléments développés ici, on est amené à s'interroger sur la part de responsabilité possible de M. Jean-Claude BENINTENDE, M. Jean-Pierre POULEAU, Mme Véronique GENSAC et du DTN Yves GOUESLAIN dans la hausse incroyable des accidents dramatiques.
Plus grave, la DTN et Mme Véronique GENSAC, la vice-présidente qui suivait ce dossier, ont même cherché à diminuer l'importance des premiers chiffres alarmants, cette dernière allant même à qualifier de manipulation l'analyse sur les accidents en compétitions de 2012" dans un courriel délivré au CD pourtant elle n'avait pas réagi à sa publication au sein de la CCPP.
A en croire nos dirigeants, la décision sur les FAI1 entraine un problème juridique pour le Président de la FFVL, qui bannit les VNH. Mais selon la DTN , cette interdiction n'aurait pas des répercussions au niveau pénal sur les entrainements en VNH, ou autres activités fédérales. Ils nous l'ont confirmés de manière répétée par courriels la DTN, c'est même écrit dans le Vol Passion 74 (automne 2011)! Ah! oui... ils ont vérifié auprès de l'assureur, pourtant, ne peut rien faire contre l'imprudence d'un dirigeant, il ne va pas aller en prison à leur place, ni s'opposer au droit local alsacien.
Comment pourrions-nous expliquer à un juge l'usage de VNH en entrainement où des manches sont simulées alors que la FFVL a interdit leur usage en compétition? Peut-être par: le DTN m'a dit
? Peut-on y croire? Ou est la cohérence?
Cette interdiction des VNH est dangeureuse comme le résume la première figure de ce document, construite à partir du "guide des bonnes pratiques du libériste" de la FFVL: le changement de comportement des pilotes a un effet bien plus important que celui du matériel. Les organisateurs et Directeurs d'Epreuves seront de même tentés de lancer ou maintenir des manches dans des conditions plus fortes.
Cette interdiction des VNH est dangeureuse car la réduction d'écart de performances encourage globalement des prises de risques supplémentaires. Elle rajoute la pression du résultat, le stress associé, et influe fortement sur les prises de décision. Avec un matériel de niveau équivalent, il devient plus difficile de se trouver des excuses.
Cette interdiction des VNH est dangeureuse car en l'absence de danger, nul besoin de se précipiter au devant d'un bien réel. Des principes simples de précaution, comme "ne pas quitter un endroit sûr", "ne pas jouer à l'apprenti-sorcier" ou encore "faire des petits-pas en l'absence d'urgence" n'ont pas été suivis. Demander des vérifications au constructeurs des 2 nouveaux modèles incriminés ou les bannir temporaireement auraient été bien plus responsables. On ne peut pas jouer avec la vie des gens dans une méthode de tests-erreurs. Pour rappel, au mois de juin, le Comité Directeur (impact des parapentes de compétition sur la sécurité) n'avait pas trouvé d'éléments montrant des statistiques d'accidents différentes pour les VNH (Voile Non-Homologuée grand-public), donc n'avait identifié aucun risque particulier pour ces ailes.
Cette interdiction des VNH est dangeureuse car, même ceux qui espéraient améliorer le système ont oublié que le mieux est fréquemment l'ennemi du bien. Et, en donnant un coup de pied dans un système fonctionnant très bien, il y a un risque important de le dégrader.
Cette interdiction des VNH est dangeureuse car le système d'homologation des voiles grand-public a été déséquilibré, les concepteurs de parapentes l'ont poussé aux limites pour obtenir le maximum de performances, comme ils l'avaient annoncé. Elle a aussi encouragé une partie des pilotes à sauter le pas pour du matériel plus pointu faussement rassuré par son homologation.
Cette interdiction des VNH est dangeureuse car la décision du FAI/CIVL s'est faite sur un coup de tête, par des personnes avec peu d'expérience.
Voler avec du matériel demandant moins de pilotage doit influer positivement en partie sur la sécurité mais n'aura pas tout le bénéfice attendu car les compétiteurs préfèront transformer cette marge supplémentaire en performance réduire (voir homéostasie du risque).
Nous l'avons vu précédemment, la situation des compétitions françaises étaient très bonnes, le CD en avait fait le constat. Avec les éléments précédents sur la sécurité, on pouvait s'attendre à une détérioration de ses résultats. Un pari fou qui ne pouvait pas payer, les autres pays ont fait un constat similaire!
Y-a-t-il un lien entre cette interdiction et la période la plus sombre de l'histoire de la compétition parapentes française? Si les décideurs avaient agi avec un minimum de prudence et de responsabilité, dans le respect des règles et des Lois, cette question, qui peut déranger, ne serait pas légitime.
Vu les éléments précédents, il est difficile de croire dans la malchance : une augmentation des risques pris est normalement suivi d'une hausse des accidents.
Today, all parties agree that running Category 1 competitions with EN gliders only has not solved anything safety-wise or fairness-wise. More, it has created new problems, the corruption of the EN scheme being not the least. How should these problems be solved? https://www.fai.org
La majorité des compétiteurs se sont donc retrouvés avec des parapentes de performances équivalentes, leur permettant de suivre les meilleurs, quitte à se mettre en danger. Avant, ces derniers, en VNH, étaient très rapidement hors de portée des moins aguerris, des moins compétents qui n'étaient pas tentés de se mettre dans le rouge, la différence de performance les condamnant inexorablement. Ce nivellement a augmenté "mécaniquement" la prise de risques globale en compétition. Nulle surprise que cela se traduise par une augmentation des accidents. Cela peut être illustré par la figure attenante: en déplaçant une limite, on encourage une plus large population de compétiteurs à prendre des risques, et ce pendant pendant plus longtemps. Quelque soit le niveau des parapentes, il y aura toujours des pilotes pour utiliser un parapente dépassant leurs compétences.
Les Directeurs d'Epreuves ou Délegués Techniques expliquaient aux moins aguerris qu'il était inutile de chercher à suivre les meilleurs car la différence de performance au niveau matériel était rédhibitoire et qu'il était préférable, sportivement et pour leur sécurité, de voler à leur rythme. Avec ce resserrement des performances des parapentes, un tel discours n'est plus crédible.
La sécurité est avant tout une affaire de comportement, les fameux facteurs humains symbolisés par ce dessin tiré du "Guide des bonnes pratiques du libériste de la FFVL". L'effet de l'interdiction des parapentes de compétition affecte négativement la sécurité des pilotes "intermédiaires", les plus nombreux:
Les meilleurs pilotes, moins nombreux, devraient, obtenir plus de sécurité avec ce matériel moins technique à piloter ...s'ils n'en profitent pas pour prendre plus de risques!(homeostasie des risques)
Il ressort des statistiques fédérales que la présence de Voiles(parapentes) Non Homologuées (VNH) en compétition n’est pas un facteur déterminant pour ce qui est de la sécurité et des accidents. Ceux qui en utilisent n’ont pas plus d’accidents que les autres.
"Le bureau directeur hier soir a décidé de se donner une semaine de plus de reflexion, une nouvelle réunion aura lieu lundi prochain c'est bien la RESPONSABILITE (si accident) qui inquiete et affole nos politiques. Et pas le surplus de dangerosité (éventuel) des voiles non-homologuées.
Vu que les statistiques de nos accidents entre les voiles compets et les autres voiles sont peu différents,
vu que dans le communiqué nous admettons indirectement qu'il y a un risque équivalent avec les voiles homologuées,
vu que nous admettons qu'il nous faut revoir le format de nos compétitions,
vu que les compétiteurs ne vont pas investir dans du nouveau matériel avant de connaître les prochaines règles du jeu,
vu que le classement permanent sert de sélection au prochain CdF, il apparait que:
- sportivement, il faut bloquer la saison dans l'état jusqu'à prise de mesures définitives,
- il faudra s'accoquiner avec des pro de la sécurité pour éviter de prendre des mesures aussi désastreuses que celles de la FAI, cela va donc nécessiter du temps et de la réflexion.
-le RRCCPP de la Ligue d'Alsace-
Comme j'ai du mal à percevoir les risques juridiques encourus, il serait bon de nous les lister et si possible les détailler (risques pour la fédé, risques pour les dirigeants).
En cas recours victorieux au CNOSF contre ce ban, est-ce que cela lèverait/diminuerait les risques juridiques pour la fédé et ses dirigeants?
-le RRCCPP de la Ligue d'Alsace-
Les sportifs de haut niveau alertent le Comité Directeur sur le fait que le recours à du matériel homologué, par exemple EN-D, va pervertir cette classification pour son public. En moins de 6 mois les constructeurs auront mis au point de nouvelles voiles respectant cette norme mais poussées aux extrêmes par l’optimisation nécessaire en compétition.Sportifs de Haut-Niveau de la FFVL
Today, all parties agree that running Category 1 competitions with EN gliders only has not solved anything safety-wise or fairness-wise. More, it has created new problems, the corruption of the EN scheme being not the least. How should these problems be solved?
Si vous voulez aller plus loin vous pourrez lire quelques débats, enflammés parfois, au travers du forum du chant du vario comme ce lettre ouverte au Président de la FFVL ou encore décision FFVL illégale et dangereuse sur les VNH, abus de pourvoir, négligence, on y apprend par le biais d'un membre du CD (Marc) de la FFVL que les conséquences sur la sécurité n'ont pas été abordé lors du vote.
La malveillance de certains d'entre eux, aggravent drastiquement l'importance de leurs fautes..
Comme certaines questions reviennent systématiquement et que je ne veux pas alourdir le texte plus haut, j'apporterai des précisions ici.
La responsabilité est le devoir de répondre de ses actes, toutes circonstances et conséquences comprises, c’est-à-dire d'en assumer l'énonciation, l'effectuation, et par suite la réparation voire la sanction lorsque l'obtenu n'est pas l'attendu.Responsabilité selon Wikipedia
Voile est l'autre mot utilisé pour désigner un parapente.
Il y a entre 20 à 40 constructeurs de matériel, qui produisent une gamme de 4 ou 5 modèles différents dans 4 ou 5 tailles différentes correspondant à une fourchette de poids pilote.
Une norme EN permet de classer le niveau d'accessibilité d'un modèle et d'une taille. Il n'y a pas de catégorie pour les modèles les plus performants destinés aux meilleurs pilotes. Voler avec un parapente EN n'est pas obligatoire, cela l'a été en compétition que pendant ce court intermède.
Faux. Il y avait d'autres solutions qui ont été présentées mais qui ont été volontairement ignorées.
Vrai. Ils n'avaient pas le choix puisqu'ils devaient respecter les Lois et réglements qui impliquaient de ne pas appliquer cette recommandation.
En respectant simplement les lois et règlements, cela devenait très simple et protégeait la FFVL et son président de tout souci juridique, puisqu'ils pouvaient se retrancher derrière : "en l'absence d'un cas de force majeure, nous ne pouvions changer le règlement." Ils pouvaient même ajouter, même si non nécessaire : "l'analyse de notre situation a montré qu'il y aurait plus de risques à l'appliquer, toutefois nous avons suivi attentivement les évolutions".
On ne peut pas transformer les compétiteurs en cobbayes. A la rigueur, des mesures simples, comme une demande de vérification de ce matériel par les constructeurs, auraient pu être prises pour les modèles de parapente impliqués dans les accidents, ce qui auraient eu l'avantage de les responsabiliser davantage.
Non. La France, en étant de loin le pays leader au niveau de la compétition, de par l'exemplarité de son système, de ses résultats et de son accidentalité remarquable représentait le modèle à suivre. Son avis, du fait des compétences de la CCPP, avait un poids nettement supérieur à celui de la FAI sur un tel sujet. Quel autre pays a une structure et des résultats similaires?
Non, pas en respectant les Lois et les Droits des Individus.
Comme signalé précédemment, ici les dirigeants devaient ne rien faire pour la saison en cours, vu que le Code du Sport ne leur permet pas de modifier un réglement sportif en dehors d'un cas de force majeur. Au mieux, ils devaient avertir les pilotes et les constructeurs des voiles incriminées dans les accidents de ce championnat du monde. Au pire, exclure temporairement ces 2 modèles, les autres VNH, surtout celles des saisons précédentes avaient fait leur preuve.
Le DTN Yves Goueslain, Mme Véronique GENSAC, vice-présidente, et Thomas SENAC membre du BD suivaient les débâts des 3 listes de diffusion FFVL : celle de la CCPP, celle des compétitions parapentes et celle des organisateurs. Les dangers de cette mesure y ont été exprimés à plusieurs reprises. Au lendemain de cette décision, le membre le plus expérimenté de la CCPP a fait part de ses inquiétudes au DTN Yves GOUESLAIN et au Président BENINTENDE.
A noter qu'à peu près tout ce qui avait été prévu par les opposants à cette interdiction s'est produit comme le montre ces 2 courts documents de 2011: une présentation sur Etat des lieux et enjeux autour des VNH, et Sécurité: changer le comportement des pilotes
C'est une évaluation grossière calculée sur les 240 pilotes de VNH et donc concernés par cette mesure. Cela inclut le préjudice matériel, et les déplacements sur des compétitions pour ceux qui n'ont pu changer de matériel et défendre leur place pour le championnat de France. Si on ajoute les préjudices sportifs et moraux, on dépasse largement cette somme.
En dehors de toute considération morale, la décision de la FAI est aussi illégale et constitue un abus de pouvoir, elle n'aurait dû porter, au mieux, que sur les modèles impliqués dans les accidents si elle considérait qu'il y avait un problème de sécurité. Rappelons que le bannissement ne concerne que les compétitions FAI1, et qu'il est seulement recommandé sur les FAI2 de niveau inférieure pour lesquelles la FAI a toute autorité.
L'article 40 du Code Pénal précise:
Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs.
Extrait Code Pénal
Votre réponse est dans la lecture de ce document, difficile de ne pas en voir.
Votre réponse est dans la lecture de ce document, difficile de ne pas en voir..
Votre réponse est dans la lecture de ce document.
L'EHPU est une entente des fédérations européennes de vol libre qui est censée défendre les intérêts des libéristes. Or, à plusieurs reprises elle a fait pression sur le CIVL et les fédérations pour imposer des parapentes homologués EN en compétition.
Cette demande de justification rappelle que pour gérer la sécurité, à fortiori des autres, cela nécessite compétence, connaissance et expérience, qu'on ne fait pas des expériences sur les Hommes, et que s'ils ont des éléments tangibles et fiables capables d'influencer positivement la sécurité des vols en compétition, ils doivent nous les faire connaitre. Visiblement, ce n'est pas le cas puisqu'ils ne nous ont rien fourni jusqu'à présent.
Comme dans un processus scientifique, la publication de tels documents permet à tout un chacun de vérifier et de contester les différentes propositions. Partisan de la transparence, j'ai toujours défendu mes idées ouvertement, ce d'autant plus qu'elles risquaient de ne pas être partagées, il était donc nécessaire des les expliquer.
Vous pouvez utiliser ce formulaire : http://lavl.free.fr/contacts.html ou le faire par courriel à l'adresse lavl hébergée par free.fr .
Ceux qui ont poussé, pris et surtout maintenu coûte que coûte cette interdiction, plus particulièrement le DTN Yves Goueslain, et Mme Gensac, ont caché , ou ont cherché de manière fallacieuse à minimiser,les dangers que posaient cette interdiction à différentes occasions, notamment lors du vote du CD, lors de la publication du rapport sur les conséquences de cette mesure que ce soit en réunion de la CCPP ou au cours des discussions du CD,...
Ancien responsable des compétitions parapentes de la Ligue d'Alsace qui a + de 16 ans d'implication dans la FFVL en tant que
Avec autant d'enjeux, il ne devrait y avoir aucun doute que les Lois et les règles aient été scrupuleusement respectées, or c'est tout le contraire qui s'est passé avec un bureau jouant avec la vie des pilotes!
Comment ont-ils pu croire qu'ils allaient améliorer la situation juridique de leur Président en imposant abusivement une décision identifiée risquée pour la sécurité des compétiteurs, en violant le Code du Sport et les règlements fédéraux? Que fait le Comité Directeur? Pourquoi autant de silence? Où est l'éthique des uns et des autres?
Alors que la priorité devait aller à la sécurité et à la transparence, ces responsables ont préféré céder à une forme de chantage à la démission et sacrifier les pilotes et leur sécurité.
Peut-on demander aux compétiteurs de dépenser 600 000€ quand dans le même temps on refuse de dépenser 2 ou 3 milliers d'€ pour vérifier l'absence d'effets pervers?
En prenant les compétiteurs pour des cobayes, le BD et le DTN ont démontré qu'ils n'avaient ni les compétences, ni l'éthique nécessaires pour diriger une fédération nationale. Et vu son évolution désastreuse, on doit s'interroger sur leur responsabilité dans l'accidentalité qui a suivi.
Est-ce que ces dirigeants ont démontré de l'empathie et de la compassion pour leurs victimes?
La pratique sportive, la compétition, l'héritage de Gérard Blandin : l'auto-responsabilité pour le vol libre.
Extrait de Etat des lieux et Enjeux,