Suite à un accord avec les militaires, la LAVL développe depuis un an déja un équipement électronique qui permettra, à terme, aux contrôles aériens militaires et civiles, de suivre nos vols parapente et delta sur leurs écrans. Cela nous ouvrira certains secteurs qui sont fermés aux parapentes et deltas.
Les trois premiers prototypes rudimentaires ont permis de valider le principe et ont largement satisfaits aux exigences des militaires.
Nous allons faire des tests avec une vingtaine de pilotes sur une région élargie au Massif des Vosges et aux plaines environnantes.
Dans le cadre de la phase VABF de l'expérimentation, nous recherchons une bonne dizaine de pilotes (parapente ou delta) (licenciés et brevetés FFVL), les boitiers restants seront confiés à des pilotes (compétiteurs, pilotes de cross, moniteurs,...) désignés par nos soins.
Nous recherchons des pilotes volants sur le Massif des Vosges, mais aussi des pilotes fréquentant la plaine en semaine, notamment ceux qui pourraient voler dans la LFR150 (Phalsbourg) avec le transpondeur et contact téléphonique préalable avec l'ALAT de Phalsbourg .
Des postes d'acquisitions sont en cours d'installation par les militaires à Phalsbourg, du Ballon de Servance et Chaumont. Ils compléteront les postes existant du PGE (Epinal) et de Meyenheim.
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Le système "mini-transpondeur" comprend le boitier-adapteur + 1 câble pour le relier à nos radios courantes (modèles yaesu, et kenwood pour le moment). Le câble GPS n'est pas fourni.
L'idée repose sur le signalement de la position du parapente aux contrôles aériens militaires et civiles. La position GPS est transmise via une fréquence radio à des stations réceptrices, ces stations réceptrices remontent l'information au contrôle aérien concerné. La position du parapente est transmise chaque minute par le boîtier, en retour il reçoit un acquittement automatique, ce qui signifie que le parapente est "vu" comme un aéronef par les contrôleurs.
Si pendant 3 mn le boîtier n'a pas reçu d'acquittement alors il émet un signal sonore et lumineux. Au bout de 5mn, un second signal (lumière rouge + sonnerie) indique au pilote qu'il doit se poser (ou quitter la zone D) en poursuivant son vol sur son axe de vol (calculé sur les dernières positions transmises, hors thermiques).
Des contacts très positifs sont aussi en cours avec l'aviation civile pour l'accès aux zones écoles de Mirecourt et de St-Yan. Cela va permettre les vols de plus de 200km en NE en semaine., les delta rigides pourront viser les 400km en direction de Tours ou Poitiers.
Pour la seconde phase de test, Gérard et Théo ont d'ors et déjà prévu un kit modulaire qui pourra recevoir les évolutions futures:
Le kit transpondeur devrait , devrait coûter moins de 200 euros dans la version de base.
Le système d'anti-collision (liaison aéronef-aéronef) ne sera pas intégré en raison des problèmes de fiabilité et redondance pour un tel usage.
La Ligue d'Alsace de Vol Libre tient à remercier plus particulièrement Gérard BAZIN et Théo LINGELSER pour leur implication technique poussée dans ce projet. Leur dynamique nous a permis d'éviter très certainement les affres inadaptées de quelques fonctionnaires.
Pour rappel, Gérard c'est le père de des balises météo à la voie de Christiane, celui du sniffeur de thermiques, c'est aussi notre réparateur de radio.
Théo c'est le Monsieur Météo du site Florival Air Evasion (club parapente) , c'est aussi le concepteur et réalisateur de la balise météo du Treh actuelle.
Nous tenons à remercier également Gérard DELACOTE et Guy BOTTLAENDER pour avoir su établir des relations de confiance avec les militaires (DIRCAM) et la DAC Nord-Est permettant la naissance d'un tel projet.
Tous les membres de ce projet ont reçu le Poisson d'Or 2009 pour leur implication.